Parcours musicologiques : entretien avec deux étudiant·es

Paula Leu et Dany Kaenel réalisent actuellement leur master en musicologie à l’Université de Fribourg.

Du choix de ce cursus aux perspectives professionnelles, les deux étudiant·es ont répondu aux questions de la Société suisse de musicologie concernant leurs trajectoires.

 

Quel a été votre parcours d’études en musicologie, et pourquoi avoir choisi cette discipline ?

Paula Leu : L’idea di studiare musicologia è maturata in modo piuttosto spontaneo. Le prime volte in cui avevo sentito parlare di questa disciplina, era stato durante i corsi di solfeggio che seguivo da ragazzina al Conservatorio della Svizzera Italiana. Qualche anno dopo, durante le porte aperte all’Università di Friburgo – quando si è trattato di scegliere un percorso di studi accademici – mi sono imbattuta sul Dipartimento di Musicologia, che mi ha riportata con la memoria alle lezioni di solfeggio : dopo un momento di riflessione ho deciso di trasformare un’iniziale, quasi ingenua curiosità, in un concreto percorso di studi.

Dany Kaenel : Je termine actuellement mon master à l’Université de Fribourg, où j’ai aussi effectué mon bachelor. J’ai découvert la musicologie par hasard en explorant des études liées à la musique. Après une tentative en sociologie infructueuse, j’ai persévéré et trouvé ma voie dans cette discipline.

 

Aviez-vous des objectifs professionnels précis en débutant vos études ? Ceux-ci ont-ils évolué ?

PL : Sì, inizialmente mi sarebbe piaciuto insegnare musica nelle scuole. In seguito, ho potuto frequentare corsi e seminari che mi hanno introdotta all’ambito della divulgazione musicale, per il quale ho scoperto di avere un vivo interesse.

DK : Au début de mes études, mes objectifs restaient vagues. L’enseignement m’attirait, mais j’avais aussi de l’intérêt pour le journalisme. Aujourd’hui, c’est surtout la recherche qui me motive. L’idée de poursuivre par un doctorat m’enthousiasme, même si je garde en tête des alternatives comme l’enseignement au secondaire II.

 

Quelles sont vos activités professionnelles actuelles et vos perspectives ? Quels sont les avantages de votre parcours musicologique sur le marché du travail ?

PL : Dopo un’esperienza come redattrice musicale di Rete Due (emittente radiofonica della Radiotelevisione svizzera), sono stata assunta come giornalista praticante nel settore Società e Cultura della RSI. È un lavoro che mi permette di mettere sul campo le conoscenze musicologiche rendendole accessibili a un pubblico non per forza specialista in materia.

DK : Je travaille actuellement à la bibliothèque de musicologie de l’Université de Fribourg. Pour l’avenir, j’envisage soit de débuter un doctorat, soit de me tourner vers l’enseignement. Mon parcours universitaire en musicologie, combiné à mes études en histoire antique, m’invite à envisager la musicologie sous un angle ­différent. De plus, mon expérience professionnelle m’apporte des compétences documentaires concrètes.

 

Comment imaginez-vous la place de la musicologie dans votre avenir professionnel et personnel ?

PL : Nell’ambito del giornalismo culturale, dove la materia di cui parlare è vastissima, ricordarmi del mio « cappello da musicologa » significa per me mantenere attiva una chiave di lettura, una connessione con il pubblico di riferimento. Mi auguro in futuro, di mantenere viva questa connessione attraverso la musicologia !

DK : Idéalement, je souhaite que la musicologie reste au cœur de mon avenir professionnel, mais, si ce n’est pas le cas, je tiens à garder un lien avec cette discipline. Sur le plan personnel, elle m’a ouvert à un univers culturel que je connaissais peu. Venu plutôt de la musique actuelle, j’ai développé un intérêt important pour la musique savante, ce qui m’amène à assister régulièrement à des concerts et à m’intéresser aux études menées dans ce domaine.

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